26 février 2014
démission
Au service de l’éducation nationale pendant six longues années, employée en tant que maitre auxiliaire. Puis c’est arrivé. Une langue posée sur une dalle de pierre, une langue peinte par Dali, dans toute sa brutalité organique. Cette langue en plein air laissée à jeuner et ayant perdu l’usage des mots, des aliments, du mouvement. Comme lorsqu’au sortir d’un examen on se surprend à dire : « j’ai séché ». Depuis ma démission s’est ouverte une vacance minimum d’insertion à laquelle j’espère pouvoir mettre fin bientôt. Je ne pensais pas, un jour, languir d’être comme tout le monde : d’avoir, quelque part en dehors de moi, des obligations professionnelles.
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